Le PS a appris avec étonnement la vente de la buanderie du de Marsens. Bien que conscient des difficultés rencontrées pour l’exploitation à des fins mi-privées et mi-publiques de ce service, le PSF regrette un nouveau démantèlement d’une structure publique qui sera vendue à des privés.
Une fois de plus le Conseil d’Etat nous met devant un choix sans alternative, privatiser une structure ou la fermer. Certes les couts d’une buanderie qui s’occupait pour une partie de linge privé, ne peuvent être supportés entièrement par l’Etat, une concurrence ne pouvant avoir lieu dans un tel domaine. Mais le PSF s’étonne de voir qu’une fois de plus le domaine public n’est plus compétitif.
Le PSF s’inquiète du sort des employés et demande au Conseil d’Etat de tout mettre en oeuvre dans les négociations afin de préserver les emplois.
De plus il insiste pour que la transaction ne se fasse que à la condition que les nouveaux employeurs signent une convention collective de travail. (CCT).
Le PSF demande également que l’hémorragie s’arrête et qu’aucune nouvelle décision de coupes dans les conditions salariales ou dans les prestations du service public ne soit prise. Le PSF pense particulièrement aux mesures structurelles et d’économie qui planent encore sur le corps enseignant, mais également aux rumeurs insistantes qui visent à sortir les employé-es du domaine hospitalier de la LPers (Loi sur le personnel de l’Etat).