Le PSF apporte son soutien aux ouvriers fribourgeois de la construction qui se mobilisent aujourd’hui pour faire face aux attaques de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) contre leur santé et leur dignité et contre le dumping salarial. Les ouvriers se mobilisent également pour la retraite à 60 ans. Cette journée de manifestation a pour but de rendre visible leurs revendications.
Pour les travailleurs fribourgeois de la construction et pour le PSF, les exigences de la SSE sont inacceptables. En effet, les entrepreneurs essaient de faire chanter les ouvriers du bâtiment avec des exigences intolérables se montrant notamment prêts à laisser tomber le salaire minimum.
La dernière proposition de la SSE, exprimée lors des négociations, revient à laisser les entreprises étrangères faire travailler des “stagiaires” sans salaire minimum. Une telle décision ouvrirait la porte au dumping salarial et constituerait un désastre pour toutes les entreprises de construction suisses.
Le PSF soutient les syndicats qui appellent à une réduction du travail temporaire. En effet, le travail temporaire est une source d’insécurité en particulier pour les travailleurs âgés. Il est aussi la cause de pertes de salaire importantes. Or, à Fribourg, il n’est pas rare de constater que des chantiers comptent plus de 70 pour cent d’employés temporaires.
La revendication des syndicats qui exigent une limitation des journées de travail déjà trop longues aujourd’hui est légitime pour le PSF. Il s’agit de protéger la santé des travailleurs de la construction.
Aujourd’hui il est urgent et nécessaire que la SSE revienne à la table des négociations et se montre enfin prête à trouver des solutions satisfaisantes pour tous les partenaires.
Le PSF soutient les syndicats qui œuvrent dans ce sens.
