Les débats sur les caisses de prévoyance, qui ont eu lieu lors de la votation populaire de septembre 2017 (PV2020), ont montré les difficultés de solvabilité à long terme des institutions de prévoyance. Cependant, la bonne situation financière de la CPPEF (taux de couverture de 79.3% en 2017) devrait permettre d’aborder les mesures d’assainissement avec une certaine sérénité.
Le PSF prend note que des variantes sont proposées mais déplore que les diminutions de rentes qui varient entre 15% et 25% (pour les personnes entre 45 et 55 ans) vont mettre les employé-e-s concerné-e-s dans des difficultés financières importantes.
Une telle diminution de rente n’est pas acceptable de la part d’un Etat qui se doit d’avoir un rôle d’exemplarité. Le PSF exprime une grande crainte particulièrement pour les employé-e-s ayant des bas salaires qui n’auront ni le temps ni les moyens de s’assurer une retraite décente.
Le PSF exprime aussi son souci de voir un grand nombre d’employé-e-s partir en retraite anticipée, ou quitter l’Etat. Ces départs en masse péjoreront tout le service public et donc le service à la population.
Dès lors, le PSF insiste pour que des mesures compensatoires plus importantes pour les employée-s âgé-e-s de plus de 50 ans ainsi que pour les bas revenus soient proposées.
C’est dans cet esprit que le PSF répondra à la consultation et s’exprimera lors des débats du Grand Conseil.