Le budget présente une croissance des charges compensée par une croissance équivalente des revenus. Cet équilibre n’est dû qu’au prélèvement de la quasi-totalité de la provision de la BNS qui compense les rabais fiscaux réclamés à coup de motions par la droite du parlement. Le PSF est convaincu qu’une telle réduction des revenus n’est pas opportune en pleine crise économique liée à la pandémie de Covid-19. Alors que la réserve de l’or de la BNS devrait profiter à toutes et tous, elle ne servira qu’à neutraliser les diminutions de rentrées d’impôts.
Le PSF relève que les mesures du Plan de relance présenté récemment par le Conseil d’État sont financées hors budget par des prélèvements sur la fortune de l’État. Pourtant une grande partie des mesures de relance concernent des activités déjà planifiées pour lesquelles le budget courant aurait simplement pu être augmenté. Le budget 2021 n’assume donc pas les pertes économiques liées à la pandémie comme l’affirme le Conseil d’État.
Le PSF salue la création de nouveaux postes et les revalorisations salariales du personnel de l’État, revalorisations amplement méritées pour un service public qui a dû aider au bon fonctionnement de la société durant le confinement. Les nouveaux postes aideront à maintenir la qualité de l’ensemble des prestations fournies par l’État dans un canton à démographie croissante.
Le PSF salue aussi les investissements en faveur du climat mais considère que les montants alloués sont un minimum absolu et souhaite ardemment que le Plan climat et le développement durable reçoivent enfin une attention plus concrète.
Le PSF se réjouit de l’augmentation des prévisions d’investissement. Il rappelle que le Plan de relance du PSF préconisait justement un programme d’investissements publics dans les infrastructures et la mobilité.