Dans cette année difficile de pandémie, marquée par des confinements successifs, par un ralentissement de toute l’économie et par un accroissement des dépenses sanitaires, les comptes de l’État de Fribourg bouclent avec un léger bénéfice grâce à un apport important de la BNS.
Si les dépenses induites par la crise du COVID ont été importantes, le PSF relève aussi que des économies ont été réalisées en raison de reports ou annulations de projets. Le ralentissement est particulièrement visible dans les comptes d’investissement, avec un recul de près de 30%.
Le PSF relève avec satisfaction qu’en plus de la création du fonds de relance de 50 millions, une provision de 85 millions a été constituée afin de couvrir les charges à venir.
Si la fortune de l’État a été entamée à cause de la pandémie mais aussi, comme prévu, pour financer les mesures transitoires et compensatoires de la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg, cette fortune reste tout de même importante. Le PSF demande donc que les mesures du plan de relance décidées par le Grand Conseil se concrétisent rapidement. En particulier, l’aide aux personnes les plus démunies qui ont vu leur revenu fortement diminuer.
Une relance rapide et tangible aidera toute l’économie et permettra de stabiliser les revenus. Car les diminutions d’impôts, décidées avant la crise, ouvrent la porte à un déséquilibre structurel.