PC familles: une avancée sociale avec 20 ans de retard

Enfin ! Il aura fallu attendre plus de 20 ans pour voir le Conseil d’Etat mettre en oeuvre des prestations complémentaires (PC) famille garanties par la Constitution fribourgeoise (art. 60 al. 2). Au vu de ce retard, la tentative de renvoi du PLR et de l’UDC s’avère honteuse. Le Parti socialiste fribourgeois (PSF) se réjouit tout particulièrement que l’âge limite de l’enfant présent au sein du ménage – condition pour se voir octroyer les PC – ait été augmenté de 8 à 12 ans.

La tentative de renvoi de dernière minute met en lumière le mépris d’une faction de la droite vis-à-vis de la partie la plus précaire de sa population. Par-là, elle a montré qu’elle n’avait aucune intention de soutenir les familles ni de respecter la Constitution cantonale. L’urgence ne peut attendre.

A l’instar du retard accusé pour concrétiser les prestations complémentaires, le projet initial manquait clairement d’ambition. Alors que tous les cantons romands fixent l’âge limite de l’enfant entre 16 et 18 ans pour bénéficier des prestations complémentaires, le gouvernement a choisi de fixer celui-ci à 8 ans, réduisant drastiquement le nombre de bénéficiaires potentiels. Dans ce contexte, le PSF se satisfait de l’augmentation de cet âge de 8 à 12 ans. En effet, entre ces deux âges, le coût lié à l’entretien d’un enfant reste sensiblement similaire, et les parents ne disposent pas davantage de temps pour travailler.

Cependant, le retard pris par le Canton a entrainé des conséquences sociales désastreuses. Beaucoup sont les personnes à avoir été contraintes de recourir à l’aide sociale que l’octroi de prestations complémentaires – auxquelles elles avaient légalement droit – aurait évité. Aujourd’hui, ces personnes devraient pouvoir soustraire des prestations complémentaires aux montants qu’elles doivent rembourser à l’aide sociale. Le Parti socialiste s’engagera dans ce sens.

 

« Le canton met enfin en oeuvre le
mandat constitutionnel et apporte une
réponse aux familles fribourgeoises
vivant dans la précarité. »

Elias Moussa
Député

Beitrag teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed