Le PS a pris acte des dernières évolutions dans l’affaire opposant la directrice de la crèche, et notamment le SSP, à la direction du HFR. Il constate une fois de plus que la direction du HFR ne souhaite pas voir son personnel exprimer ouvertement et publiquement son opinion. Ce mode de faire a déjà été observé lors des évènements autour de la réorganisation du HFR, et notamment du site de Tavel.
Le PS estime que la liberté d’expression, notamment des employé-e-s, est un droit fondamental pour garantir la satisfaction de ces derniers. Ce n’est pas pour rien que cette liberté d’expression est inscrite en tant que valeur fondamentale de tout citoyen dans la constitution suisse, et ce droit s’étend, faut-il le rappeler, jusqu’au droit de grève. Or, les discussions récentes soulève clairement que le canton de Fribourg n’a, à ce stade, toujours pas jugé opportun de légiférer en conformité
avec la législation suisse. En effet, la loi cantonale sur le personnel d’état ne garantit pas aux
employés de l’Etat ses droits.
Cette inégalité de traitement est non seulement flagrante, mais simplement inacceptable, raison pour laquelle elle a fait l’objet d’un instrument parlementaire déposé ces jours par deux députés PS.