Aujourd’hui, le Conseil fédéral a annoncé les augmentations de primes pour 2023. C’est un nouveau jour sombre pour la classe moyenne et les personnes avec de faibles revenus. Pour les Fribourgeois-es, les primes augmenteront de 7,3% en moyenne l’an prochain. C’est plus que la moyenne suisse. Actuellement, les primes représentent déjà 15% du revenu disponible des ménages. C’est aussi plus que la moyenne suisse et l’engagement du Canton de Fribourg a proportionnellement faibli ces dernières années.
Très concrètement, une telle augmentation représente en moyenne une augmentation :
- Plus de 800 francs par an pour une famille avec deux enfants habitant dans la Broye, Glâne, Gruyère, Lac, Singine, Veveyse (région de primes 2) ;
- Plus de 900 francs par an pour la même famille dans la région 1 (Sarine).
Le Parti socialiste fribourgeois (PSF) appelle le Conseil d’Etat à prendre des mesures urgentes pour soulager les ménages en 2023. Pour rappel, la réduction individuelle de primes représente le moyen le plus ciblé pour aider les personnes qui en ont besoin. Dans un contexte général d’augmentation du coût de la vie, il est essentiel de prendre des mesures pour 2023.
L’initiative du PSF pour limiter les primes à 10% du revenu est plus que jamais d’actualité. Maintenant que l’initiative fédérale a été mise sur une voie de garage, le PSF demande au Conseil d’Etat de permettre au processus parlementaire cantonal d’avancer rapidement pour trouver des solutions pérennes pour les Fribourgeois-es.
Au niveau fédéral, juguler les coûts et l’influence néfaste des lobbies
Ces dernières années, le Conseil fédéral a présenté différents paquets de mesures pour maîtriser la hausse des coûts de la santé. Sous l’influence néfaste des lobbies, le Parlement a vidé de sa substance ces différents paquets et rejeté des mesures pourtant efficaces et pertinentes, comme le prix de référence des médicaments génériques.
À une année des élections fédérales, le PSF invite les élu-e-s fribourgeois-es aux Chambres fédérales à s’engager de manière concrète, au-delà des beaux discours, pour maîtriser les coûts de la santé et travailler dans l’intérêt de la population fribourgeoise.
