Le PSF veut un système de santé de qualité et de proximité pour tout le monde. Les besoins des patient-e-s doivent être véritablement au centre : cela signifie que, dans de nombreux cas, ce ne seront plus eux qui se déplaceront vers la bonne solution, au risque d’errances pénibles, mais la bonne solution qui se déplacera vers eux.

Nous retenons cinq éléments principaux du rapport :

1.Centres de santé PLUS

Les centres de santé présentés par l’HFR sont un pas dans la bonne direction, mais il faut maintenant concrétiser leur contenu. Ces centres doivent devenir des permanences, avec des horaires d’ouverture étendus. Ils doivent garantir des plages de consultation libres pour la médecine de premier recours et la pédiatrie.

2.Amélioration du système d’aide et soins à domicile

Aujourd’hui, il y a trop de différences de prise en charge entre les districts. Cela n’est pas soutenable à long terme, d’autant plus avec le vieillissement de la population.

Il faut en outre prévoir des offres supplémentaires, comme des équipes mobiles, qui interviennent à domicile, p.ex. pour des soins qui ne demandent pas d’être fournis à l’hôpital (ex. HIB) ou pour des situations d’urgence qui nécessitent une prise en charge interdisciplinaire sanitaire et sociale.

3.Augmentation du nombre de généralistes et de soignant-e-s formés dans le canton

Le PSF attend du canton qu’il renforce le dispositif de formation en cabinet, qui a fait ses preuves. Cela doit être renforcé avec les centres de santé +.

Quant au personnel soignant, aujourd’hui, les étudiant-e-s formés à la Haute école de santé (Heds) remplissent 56% des besoins. Ce chiffre doit être rapidement augmenté. La décision est déjà prise avec le oui clair à l’initiative sur les soins infirmiers. Ici aussi, le canton doit débloquer rapidement des moyens supplémentaires pour la HES. 

4.Simplification du système d’accès aux urgences

Le rapport de la Prof. Monod a déjà montré clairement que le système d’accès aux urgences est aujourd’hui trop compliqué, avec ses multiples numéros de téléphone. Nous demandons donc un numéro unique, avec une centrale de tri dans le canton, opérée par l’HFR. 

5.Valorisation des professions des soins

Le PSF demande une revalorisation salariale du personnel soignant : la classe 17 pour une infirmière ou un infirmier est inacceptable.

Par ailleurs, il ressort clairement des discussions autour de l’initiative sur les soins que le salaire n’est pas le seul moyen de valoriser les infirmières et infirmiers : aussi des perspectives de développement personnel. Le PSF demande ici d’intégrer des infirmières de pratique avancée aux futurs centres de santé +, avec le rôle de suivi de consultations, notamment pour maladies chroniques, et de coordination des équipes mobiles.

Sur le plan financier, le PSF propose cette solution qui implique certes des investissements élevés mais il y aura des retours sur investissement avec une stabilisation des coûts et une qualité des soins élevée. Compte tenu de la démographie, notre projet coûtera, mais moins que l’initiative ou que le système actuel

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