La directrice générale de l’HFR annonce à son personnel une sortie inéluctable de la LPers. Le PSF dénonce le procédé tant sur le fond que sur la forme et promet de tout mettre en oeuvre pour préserver la qualité des soins!
En date du 21 décembre, la directrice générale de l’HFR, Mme Käch a adressé une information interne à l’ensemble du personnel de l’HFR dans lequel elle présente l’abandon de la LPers comme seule solution pour faire face aux problèmes budgétaires que connaît l’hôpital cantonal (voir document joint). Elle cite les charges salariales, les coûts d’infrastructures ainsi que les baisses tarifaires mais n’évoque que le premier point comme susceptible d’adaptations. Cela revient à mettre sur les épaules des seul-e-s salarié-e-s l’entier de la responsabilité qui incombe au conseil d’administration. Une plus grande « flexibilité » est attendue; il faut y lire précarisation des conditions de travail: baisse des salaires et facilitation des licenciements !
Le procédé est inacceptable. Il cache mal l’incompétence d’un conseil d’administration qui n’a pas su anticiper, en particulier les baisses tarifaires. Il révèle son absence d’intelligence entrepreneuriale en rechignant à toute autre mesure que celle de péjorer les conditions de travail des salarié-e-s. Cette annonce est d’autant plus inacceptable qu’elle est présentée comme
inéluctable. Elle ne peut avoir qu’un impact démotivant sur un personnel qui se donne corps et âme pour les patients tout au long de l’année.
A terme, ôter au personnel de l’HFR son statut de droit public aurait de graves conséquences sur la qualité des prestations. Moins doté, moins rémunéré, plus stressé, déjà sous pression, le personnel ne pourra plus faire face aux demandes de prise en charge des patient-e-s toujours grandissantes. C’est effectivement la qualité des soins qui est en jeu. Le PSF dénonce ce risque depuis bien longtemps déjà et s’opposera fermement à toute volonté de l’aggraver encore. Nous mènerons ce
combat jusqu’au bout au Grand Conseil et devant le peuple par voie référendaire s’il le faut !
Pour terminer, nous soulignons également notre incompréhension quant à la forme de l’annonce précitée. Informer le personnel par voie de note interne qu’il sera dégradé tant dans ses conditions de travail que dans sa reconnaissance, relève d’un manque de courage et d’un esprit cavalier peu commun. En communiquant de la sorte, et ceci en pleine période de fêtes de fin d’année, Mme Käch adresse une véritable gifle aux employé-e-s de l’HFR.
