Les candidat-e-s du Parti socialiste fribourgeois aux chambres fédérales, désignés par les fédérations, ont été confirmé-e-s lors du Congrès du 11 mars. Aujourd’hui, ils ont présenté leur programme au cours d’une conférence de presse avec un triple objectif : conserver le siège de gauche au Conseil des Etats, conserver les trois sièges au Conseil national et progresser en
pourcentage.
Les enjeux des prochaines élections fédérales sont cruciaux, car ils vont donner la colorationpolitique de la prochaine législature. La polarisation de la politique, les mesures d’économies décidées récemment à tous les échelons de notre pays, la politique monétaire de la BNS qui menace aujourd’hui notre économie, le niveau des salaires, l’emploi et nos retraites, les questions ouvertes sur notre politique d’asile qui minent nos relations internationales, la remise en question des accords bilatéraux et de la libre circulation par une droite conservatrice toujours plus isolationniste ou encore les multiples discussions sur la mise en application de lois votées par le peuple demandent plus que jamais une représentation forte de gauche dans les deux chambres du Parlement fédéral.
Dans ce contexte extrêmement tendu, les candidats du Parti socialiste fribourgeois (PSF) s’engagent dans la campagne avec des convictions et un projet politique clairs pour défendre les salariés, les locataires, les retraités et les petits indépendants. Nos objectifs : conserver notre siège au Conseil des Etats, maintenir nos trois sièges au Conseil national et faire progresser le parti en pourcentage.
Au Conseil des Etats, la bataille s’annonce difficile. La droite veut faire passer deux de ses représentants au détriment d’une représentation équilibrée des forces politiques fribourgeoises à la Chambre haute. Elire notre représentant au Conseil des Etats est donc un objectif central pour le PSF, afin de défendre les idées d’un canton fort et de garantir la place de Fribourg sur l’échiquier fédéral.
Durant la dernière législature, Christian Levrat s’est fortement engagé pour Fribourg, notamment dans les dossiers difficiles de la péréquation financière et de l’agriculture. Notre conseiller aux Etats a notamment travaillé en bonne intelligence avec le représentant démocrate-chrétien dans la défense des intérêts du canton, démontrant toute la pertinence de la formule magique à la fribourgeoise, qui repose en sur une représentation équilibrée entre la gauche et la droite. Cette
représentation a d’ailleurs été plébiscitée par le peuple à de nombreuses reprises ces dernières législatures.
Pour le Conseil national, une députation de gauche solide est indispensable pour que les idées que nous défendons puissent progresser au niveau national. Pour conserver ses trois sièges et faire progresser le parti, le PSF propose à la population fribourgeoise une liste extrêmement forte, avec trois sortant-e-s et quatre colistiers actifs et colistières actives au parlement fribourgeois. Un apparentement aussi large que possible sera discuté avec toutes les forces progressistes de notre
canton.
Le PSF va mener une campagne de proximité avec des messages clairs, en portant dans la rue les propositions très concrètes de la plateforme électorale nationale auprès des électeurs et des électrices fribourgeois-es. Dès ce printemps, les candidats et les militants socialistes seront par exemple dans la rue pour appuyer l’initiative des Jeunes socialistes sur la transparence en matière de financement politique et pour récolter des signatures.
Le PS a défini, lors de son Congrès du 14 février dernier, dans sa plateforme électorale, dix projets pour une Suisse juste, ouverte et solidaire. Ces messages seront le fil rouge de nos candidats, qui s’engeront notamment pour des retraites garanties pour tous, pour la protection des salariés âgés et pour l’égalité entre homme et femme.