Le PSF constate que le budget des dépenses est globalement respecté. Il regrette toutefois qu’une grande partie des investissements n’aient pas pu être réalisés. Il est en effet important que l’argent des contribuables serve pour des infrastructures plutôt que de finir dans le coffre des banques.
L’augmentation de la masse salariale n’est que le juste retour de la fin des mesures structurelles et d’économies qui ont pénalisé le pouvoir d’achat des employé-e-s et dont l’utilité n’a toujours pas été démontrée. Le PSF salue la transformation des contrats à durée déterminée en contrats permanents, apportant ainsi plus de stabilité dans le personnel et plus de stabilité dans les différents secteurs touchés.
Du côté des revenus, l’apport confortable de la BNS explique pour une partie l’augmentation observée. Mais les revenus des impôts des personnes physiques diminuent encore, alors que la population augmente toujours. Cette situation d’appauvrissement devrait inquiéter le Conseil d’Etat à l’heure où il pense offrir des cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus.
La provision faite en vue de la réforme de l’imposition des entreprises ne doit pas éluder la demande insistante du PSF qui veut une réforme équilibrée par des compensations notoires pour les familles et les bas revenus.
Les comptes donnant une image de ce qui s’est passé, le PSF surveillera maintenant avec grande attention l’établissement du budget 2019 et s’opposera à toutes les coupes qui favoriseraient encore l’écart entre les hauts revenus et la classe moyenne ainsi que les personnes défavorisées.
