Le budget présente une croissance des charges compensée par une croissance équivalente des revenus. Le PSF relève avec satisfaction que l’augmentation des revenus qui intègre notamment la taxe sociale du PF17 permet l’augmentation promise des subventions LAMAL ainsi que le versement de compensations en faveur des communes et paroisses. Alors que la droite du parlement réclame à coup de motions des baisses d’impôt, le PSF remarque qu’un équilibre a été trouvé et qu’une réduction des revenus n’est actuellement pas opportune.
La croissance du personnel et des charges qui en découlent se justifie par une augmentation de la population. Le rôle de service public que l’Etat doit jouer ne peut se passer de forces nouvelles particulièrement dans l’enseignement et la formation. La qualité de l’ensemble des prestations fournie par l’Etat doit être maintenue dans un canton à démographie croissante. Le PSF soutient également la progression de l’enveloppe informatique mais rappelle que la cyberadministration ne doit laisser personne de côté et que la place des machines dans le quotidien ne doit pas se faire au détriment de l’humain.
Le PSF regrette la baisse des prévisions d’investissement. Il relève En particulier la frilosité des chiffres dans le domaine des subventions allouées aux mesures énergétiques, domaine pourtant hautement d’actualité. Le PSF aurait également souhaité un engagement plus important en faveur des infrastructures de transport public.
Enfin, le PSF soutiendra fermement la modification de la fiscalité qu’il a proposée par motion au Conseil d’Etat en 2019 (GC 2019-GC-67), afin de soulager fiscalement les contribuables fribourgeois ayant des revenus imposables se situant entre Fr. 50’000 et Fr. 130’000.- et en imposant de manière plus croissantes les plus hauts revenus, pour plus de justice fiscale.