Le Parti socialiste fribourgeois (PSF), et en particulier ses membres FLINTA,
participent aujourd’hui à la grève générale féministe. Si au cours des 4
dernières années, des avancées ont pu être acquises, la situation des femmes
et des minorité de genre a également stagné, voire régressé, sur de nombreux
aspects. C’est animé·e·s d’une volonté d’égalité et avec la certitude de pouvoir
rendre la société toujours plus juste et plus inclusive que nous
descendons aujourd’hui dans la rue.
Quatre ans après la fantastique mobilisation de 2019, les raisons de faire grève ne
manquent hélas toujours pas. “A travail égal, salaire égal” n’est encore qu’un slogan et les
métiers majoritairement féminins demeurent sous-rémunérés. Alors qu’aucun progrès
notoire n’est à relever, les femmes seront désormais contraintes de travailler une année de
plus; tandis que, contrairement à ce que leur promettait la droite, leurs rentes du deuxième
pillier ne seront pas revues à la hausse. Au sein des ménages, le travail de care est lui
toujours essentiellement assumé par les femmes.
Mais pire encore, la société a regressé sur plusieurs point. Les violences sexistes ainsi
que les discriminations envers les femmes et les personnes queer sont en hausse. Des
acquis de longue date, à l’image du droit à l’IVG, sont remis en cause et désormais sujets
à débat.
Face à ces constats, nos combats doivent être multiples et diversifiés mais avec un but
commun: l’égalité. Les réalités de vie sont multiples, notre féminisme est pluraliste. Si nous
rejoignons l’ensemble des revendications émises par les collectifs de la grève féministe,
nous nous battons particulièrement pour :
- l’égalité salariale
- la fin des violences sexistes et sexuelles
- la reconnaissance du travail de care
- des rentes décentes pour toutes et tous
- des places de crèches accessibles et abordables !
Dans la rue et les parlements, le PSF s’engage et continuera à s’engager avec toutes ses
forces et ses convictions pour les causes féministes !
« Du respect, du temps, de l’argent, en 2023
l’égalité doit être une réalité. Le chemin est
encore long pour y arriver, la lutte continue,
on ne lâche rien ! »
Alizée Rey
Députée et candidate au Conseil des Etats/Conseil National
« L’égalité salariale est un droit qui figure
dans la loi sur l’égalité, entrée en vigueur en
1996. Aujourd’hui, les femmes gagnent en
moyenne 18% de salaire en moins que les
hommes, dont la moitié ne peut pas être
expliquée autrement que par la discrimination
liée au genre. La lutte est toujours
nécessaire ! »
Nicole Tille
Conseillère communale et candidate au Conseil national