Le Conseil d’Etat doit mettre en votation, sans délais, l’initiative de plafonnement des primes.

Bis repetita, avec l’automne vient la nouvelle annonce d’augmentation des primes maladie : +3,4% cette année pour le canton de Fribourg. Depuis le début de la législature, une famille avec deux enfants doit débourser en moyenne plus de 2’630 francs supplémentaires par an pour payer ses primes maladies. Un plafonnement des primes est plus que jamais nécessaire, le Conseil d’Etat doit mettre en votation sans plus tarder l’initiative socialiste pour le plafonnement des primes.

Depuis 2021, début de la législature, la prime moyenne a bondi de 25 %, alourdissant la facture d’une famille avec deux enfants de plus de 2 630 francs par an. Le Conseil d’État – avec, en première ligne, le directeur de la DSAS, Philippe Demierre – a délibérement choisi de rester spectateur de cette flambée. Aucune mesure concrète n’a été prise pour enrayer la hausse des coûts de la santé. Sur recommandation du Conseil d’État, la majorité de droite a rejeté, en 2024, l’introduction d’objectifs de maîtrise des coûts ainsi que la création de réseaux de soins coordonnés. Le délai légal pour répondre à notre motion pour une caisse publique cantonale est dépassé depuis plus de quatre mois. Rien n’a été entrepris pour promouvoir l’usage des médicaments génériques, comme le demandait pourtant une résolution socialiste adoptée par le Grand Conseil. Quant à la mise en œuvre du contre-projet à l’initiative H24 – présenté comme immédiatement applicable lors de la votation – elle se fait toujours attendre. 
 
Pendant ce temps, la population souffre. À titre d’exemple, un couple sans enfant gagnant 60’000 francs par an doit aujourd’hui consacrer 17 % de ses revenus au paiement de ses primes maladie. Mais là encore, le Conseil d’État reste indifférent : depuis 2021, il bloque la mise en votation de l’initiative pour des primes abordables. Tous les délais légaux sont désormais échus – et ce, depuis près de deux ans. C’est un véritable mépris envers la population, puisque plus de 55 % des citoyen·ne·s s’étaient déjà prononcés en faveur du même texte au niveau fédéral en mai 2024. Nous attendons donc qu’il soumette sans plus attendre l’initiative cantonale au vote populaire.

Interlocuteur-trices sur ce thème

Thomas Gremaud

Thomas Gremaud

Président du PS Fribourgeois

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