Budget 2023 de l’HFR: Le Conseil d’Etat doit enfin prendre ses responsabilités!

La situation financière de l’HFR met avant tout en lumière le manque de financement chronique de l’hôpital par le Conseil d’Etat. A de multiples reprises, ce dernier a souhaité témoigner de son engagement vis-à-vis de l’HFR, le soutien concret se fait lui toujours attendre. Le PSF est heureux de constater que l’HFR a fait sa part de travail : sans les coûts liés à l’inflation, le budget serait proche de l’équilibre. Le PSF attend donc du Conseil d’Etat qu’il fasse de même :

 

  • Les surcoûts liés à l’inflation sont massifs et ne sont pas couverts par les tarifs. Le PSF demande que le Conseil d’Etat couvre ces surcoûts.
  • Les prestations d’intérêt général (PIG) stagnent en effet depuis une décennie. Pour le PSF, les PIG doivent couvrir les besoins de la population fribourgeoise, comme le prévoit la loi. Ce n’est pas le cas maintenant. Elles doivent donc être revues à la hausse.
  • Dans son communiqué de presse du jour, le HFR indique également que les conséquences financières des patient·e·s qui, faute de lit à disposition en EMS, restent hospitalisé·e·s au HFR se chiffrent à près de 10 millions de francs pour l’année 2022. Cette perte de recettes liées au manque de places en EMS doit également être compensée. Une solution serait de recourir à une participation accrue des collectivités qui n’ont pas prévu suffisamment de lits ces dernières années.

Surtout, après une pandémie éreintante et en pleine pénurie de personnel soignant, le PSF demande au Conseil d’Etat de soutenir le personnel hospitalier en le rémunérant correctement. A ce titre, des augmentations salariales, en adéquation avec les fonctions revêtues, sont une nécessité.

 

« Le personnel soignant est vital pour le
canton de Fribourg, et son travail doit non
seulement être reconnu, mais aussi rémunéré
à sa juste valeur. »
Marie Levrat
Députée

 

« Il est temps que le Conseil d’Etat concrétise
enfin son soutien pour un hôpital public de
qualité, notamment en augmentant la
rémunération des prestations d’intérêt
général. »
Elias Moussa
Député

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