Réuni·e·s en assemblée à Tafers, les membres du Parti socialiste fribourgeois ont, après un vif débat opposant Valérie Piller Carrard au président du PLR Broye Maxime Reynaud, rejeté la réforme LPP soumise à votation le 22 septembre. Elles et Ils ont en revanche plébiscité l’initiative biodiversité ainsi que les PC Familles. L’introduction de ces dernières représente une avancée sociale importante pour laquelle le PS s’est battu sans relâche ces vingt dernières années.
Non à l’arnaque de la LPP !
Payer plus pour toucher moins à la retraite” : c’est ainsi que la réforme de la LPP, rejetée par les militant·e·s socialistes, pourrait être résumée. Lors du débat, Valérie Piller-Carrard a souligné que cette réforme pénaliserait avant tout les femmes. Elle a notamment rappelé que celles ayant de bas salaires seraient contraintes de cotiser davantage, sans que la réforme n’apporte de solution aux interruptions de carrière ou au travail à temps partiel, des réalités qui concernent particulièrement les femmes.
Résoudre la crise de la biodiversité !
Les membres du PSF soutiennent fermement l’initiative biodiversité. Président de Pro Natura et Conseiller général en ville de Fribourg, Marc Vonlanthen a insisté sur le fait que “la biodiversité manque aujourd’hui cruellement de moyens et d’espaces en Suisse” et avertit que “si nous n’agissons pas immédiatement, la crise de la biodiversité nous coûtera entre 14 à 16 milliards de francs d’ici 2050”.
Des PC Familles, enfin !
Après 20 ans de tergiversations et d’opposition de la droite, les prestations complémentaires (PC) familles voient enfin le jour dans le canton de Fribourg. Ce long retard a toutefois engendré des conséquences sociales désastreuses pour les familles à revenus modestes. Les membres du Parti socialiste fribourgeois se sont unanimement prononcé·e·s en faveur de l’introduction des PC Familles. La députée au Grand Conseil, Eliane Aebischer, a souligné avec force : “Les enfants ne doivent pas être une cause de pauvreté.”
“La biodiversité manque aujourd’hui
cruellement de moyens et d’espaces en
Suisse. Si nous n’agissons pas
immédiatement, la crise de la biodiversité
nous coûtera entre 14 à 16 milliards de
francs d’ici 2050″.
Marc Vonlanthen Président Pro Natura Fribourg et Conseiller général
“Les enfants ne doivent pas être une
cause de pauvreté. (Kinder dürfen kein
Grund für Armut sein)”.
Eliane Aebischer
Députée/Grossrätin