Le PSF soutient la Loi Climat et s’oppose à lamise en oeuvre de l’impôt minimum de l’OCDE.

Réuni·e·s en congrès ordinaire ce mercredi soir à Marly, les délégué·e·s

du Parti socialiste fribourgeois (PSF) ont donné leur mot d’ordre pour les

votations du 18 juin prochain. Ce sera trois OUI clairs à la Loi Climat, à la

Loi COVID-19 et à un nouveau Musée d’histoire naturelle ainsi qu’un NON

affirmé à la mise en oeuvre de la réforme fiscale de l’OCDE. Elles et ils ont

également validé les comptes de l’exercice 2022 et le budget pour celui

de 2023.

 Les recommandations de vote du PSF

Non à cette mise en œuvre profondément inéquitable de la réforme fiscale de l’OCDE.
Alors que celle-ci aurait dû permettre une juste répartition des recettes fiscales entre les
cantons et profiter à l’ensemble de la population, elle ne fait qu’accentuer le dumping et la
concurrence fiscale intercantonale.
Oui à une loi climat qui serait un premier pas dans la transition que nous impose l’urgence
climatique. Elle permet la mise en place de mesures pour la protection du climat en
garantissant un programme à grande échelle pour la sortie des énergies fossiles.
Oui à la loi COVID-19 qui impose aux assurances de prendre en charge les frais en cas
de maladie et permet au Parlement de recourir, à nouveau et si nécessaire, au certificat
COVID-19 pour les personnes vaccinées, guéries ou testées négatives.
Oui à un nouveau Musée d’histoire naturelle. L’actuel est trop petit et le nouveau sera
un vrai plus pour la culture, le public et la population tout en renforçant l’attractivité de
notre Canton et son rayonnement touristique.

Pour un salaire minimum à Fribourg

Le congrès était aussi l’occasion de thématiser la question essentielle pour la dignité des
travailleuses et travailleurs du salaire minimum. Alors que l’idée fait son chemin en Suisse,
aucun projet n’existe pour l’heure à Fribourg. Pourtant, la crise du Covid et l’inflation ont
mis en évidence la précarité des salarié·e·s fribourgeois·es. Aujourd’hui, plus de 10%
d’entres elles et eux gagnent encore moins de 4000 francs par mois pour un emploi à
temps plein. A l’heure où les primes maladie explosent et où les loyers prennent
l’ascenseur, cela n’est plus viable.
Toute personne devrait pouvoir vivre dignement grâce à son travail. C’est pourquoi, et
après avoir lancé un appel en ligne pour un salaire minimum, le congrès a confié une
délégation de compétences au comité directeur afin d’étudier les perspectives de
lancement d’une initiative cantonale.

« L’impôt minimal pour les grands
groupes est une nécessité, mais
sa mise en oeuvre est un deal perdant
pour l’ensemble de la population. Zoug
recevra par exemple 33 fois plus par
personne que le canton de Fribourg. »

Thomas Gremaud
Président

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